Parquets en bois tropical : chaleur et performances au service des sols
Naturellement résistant, esthétique et écologique, le bois tropical s’impose dans de nombreux aménagements de la maison. En solution parquet, le bois tropical confère chaleur, charme et authenticité aux pièces intérieures apportant sa haute résistance pour une réalisation durable...
Hautement performant, le bois tropical se met au service des sols intérieurs
Très utilisés en extérieur, les bois tropicaux n’en sont que plus performants à l’intérieur. Leur haute densité offre une belle résistance au trafic et une parfaite stabilité dimensionnelle, tandis que leur imputrescibilité répond idéalement à l’équipement des pièces humides comme les salles de bains ou cuisines (toutes essences confondues). Réputé pour sa douceur, le bois tropical est l’atout confort des pièces à vivre où il fait bon marcher pieds nus...
Regroupant des centaines d’essences, les bois tropicaux offrent de multiples possibilités décoratives : aspects, textures, veinages, fils des bois, déclinés dans un large éventail de teintes et nuances autorisent des compositions personnalisées, exclusives...
Quel parquet pour quelle utilisation ?
Au départ massif, le parquet en bois tropical se voit aujourd’hui décliné en trois présentations complémentaires à choisir avec soin en fonction de l’usage souhaité :
1. LE PARQUET MASSIF EN BOIS TROPICAL
Performant et esthétique le parquet en bois tropical massif convient à l’équipement de la majorité des pièces à vivre. Posé brut puis poncé sur place pour une parfaite homogénéité, il offre deux variantes d’aspects :
■ une huile environnementale (finition en différentes teintes et aspects : mat, satiné, etc.) : elle assure une application simple et rapide et des possibilités de retouches ponctuelles. Par exemple : si le parquet est taché, poncer la lame abimée et l’huiler. Son application est conseillée tous les 2 ans (1 an pour la cuisine).
■ un vitrificateur : il apporte une protection de surface maximale et se décline également en finitions brutes, mates, satinées, etc. A appliquer tous les 7 ans.
La tendance esthétique est aux lames larges, encore un domaine où le bois tropical excelle avec des largeurs standard proposées entre 90 et 120 mm, et jusqu’à 200 mm (attention, l’ épaisseur en sera forcément plus élevée). L’épaisseur d’un parquet massif est comprise entre 10 et 15 mm (pour une pose collée) et entre 19 et 26 mm (pour une pose clouée). Pour la longueur des lames, compter de 1,20 à 2,20 m, voire de 45 cm à 1,20 m (pour les parquets de faibles épaisseurs).
Les conseils des pros LCB : Les pièces à fort trafic devront être équipées d’essences les plus robustes, comme par exemple : Ipé, Cumaru, Massaranduba, Iroko... De la même façon, la haute densité de ces bois ne permet pas une pose de toutes les essences sur plancher chauffant. Seuls les Teck, Doussié, Palissandre des Indes et Padouk sont compatibles avec un chauffage au sol (mais ne sont alors pas conseillés dans les pièces très sollicitées).
2. LE PARQUET CONTRECOLLÉ EN BOIS TROPICAL
Composé d’une structure en bois robuste et d’un bois noble collé en surface, le parquet contrecollé offre une excellente résistance. Il permet une mise en œuvre de toutes les essences sur plancher chauffant ou la pose d’essences très esthétiques mais délicates telles que le teck en zone de trafic intense. Généralement vernis en usine, avec chanfreins, il ne nécessite aucune finition ultérieure.
3. LE LAMELLÉ COLLÉ EN BOIS TROPICAL
Constitué d’un ensemble de lames de bois massif collées entre elles sur la tranche, il se présente sous la forme d’une lame ultra résistante. Chauffage au sol, trafic intense, etc. le lamellé collé satisfait à toutes les configurations. De plus, cette technique de fabrication offre la possibilité de réaliser des lames en bois tropical de grandes largeurs (exemple : 23 mm d’épaisseur pour 135 à 160 mm de large).
Quelques conseils et astuces des pros LCB...
Attention aux appellations et esthétiques « bois tropical »... La beauté des essences, lignes et coloris des bois tropicaux conduisent certains fabricants à teinter des bois de pays ou reproduire des décors sur d’autres matériaux... Il ne s’agit que d’aspects et leurs caractéristiques devront être scrupuleusement étudiées.
En rénovation, il n’est pas nécessaire de déposer l’ancien revêtement s’il est rigide, sec et plan : une pose collée de parquet offre un gain de temps et d’argent appréciable et l’isolation (thermique et acoustique) au sol n’en sera que renforcée ! Privilégier également les faibles épaisseurs afin de ne pas avoir à recouper les bases des menuiseries...
Résistant, le bois tropical n’est cependant pas à l’abri d’une chute d’objet lourd susceptible de l’endommager. Impossible à réparer sur un autre revêtement (type carrelage, stratifié, etc.), il suffit ici d’appliquer un torchon mouillé sur l’emplacement du choc et d’y apposer un fer à repasser chaud : la conjugaison de l’humidité et de la chaleur va regonfler le bois massif et lui redonner son aspect initial... ni vu, ni connu !
Le parquet en bois tropical présente de multiples avantages et qualités esthétiques qui expliquent son succès. Pour bien choisir son essence, le format des lames, son mode de pose, et éviter les erreurs, rien ne vaut les conseils des professionnels qualifiés qui en ont fait leur métier : négoce bois ou installateur.
Pour toute information complémentaire, demande et liste des adhérents :
Cette fiche conseil est proposée par la Commission Bois Tropicaux de l’association Le Commerce du Bois. Tous ses membres œuvrent pour la promotion de ces bois esthétiques reconnus techniquement performants et durables. Les sociétés sont également toutes signataires de la Charte environnementale de l’Achat et la Vente Responsables de LCB, visant à promouvoir l’emploi de produits bois issus d’une gestion durable des forêts.